Sous le soleil exactement
En ce dimanche matin de la fin février, nous avons quitté les brumes de l'Est aux aurores pour filer vers l'Ouest. L'autoroute A4 était absolument désert. " Pas de quoi s'étonner, affirme Sixtine en fan absolue de la Bretagne, qui voudrait aller dans l'Est?"
On contourne Paris sans encombre, en 40 minutes, record absolu, on rejoint St Arnoult, on entame L'Océane, nous sommes tous de bonne humeur, on est déjà presque en Bretagne. On avale les kilomètres sous un soleil de plus en plus présent. Eh oui, il existe encore l'astre suprême. La Gravelle, degemer mat, bienvenue en Bretagne et premier cri de guerre.
La route, ça creuse, une halte chez Mac Do avant Rennes, c'est le début des vacances et un de nos rituels favoris. Cruelle désillusion : il est 13 heures, le parking est bondé, le rituel n'est pas que le nôtre....Mon mari s'écrie qu'il refuse de perdre 2 heures ici, Clara rétorque qu'elle meure de faim et que les enfants sont maltraités dans cette famille. Je réfléchis rapidement et je trouve la solution : on s'arrêtera à la sortie de Brocéliande, il y a un autre Mac Do, il sera plus tard donc il y aura moins de monde, en attendant, twix pour tout le monde, histoire d'éviter la soupe à la grimace à l'arrière. Pas très équilibré, mais ce sont les vacances.
Deuxième cri de guerre en passant devant le panneau : département du Morbihan.
On a bien fait d'attendre : un fast food vide, un déjeuner dehors au soleil en pull en prime. Une petite heure après, troisième cri de guerre, en arrivant dans notre bout du monde. La maison est toujours là, le soleil éclaire sa jolie façade, il est temps d'ouvrir les volets bleus. Tout va bien. On pose nos valises...et on se précipite sur nos sentiers côtiers, un besoin presque physique.
Quelques photos de notre première balade.
Martin cherchait les mûres qu'il dévore sur le chemin de la plage l'été...
Il n'y a pas de mûres, mais ouf, la plage est toujours à sa place!
Sixtine retrouve la Bretagne et le sourire.
Clara, petite princesse bretonne, rayonne.
L'hiver a été difficile, mais on oublie tout. Bleus bretons.